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Si elle explore de temps à autres d’autres sujets, le nu féminin reste nettement prédominant voire récurrent chez elle ; elle se laisse guider au gré des formes opulentes ou longilignes de ses modèles
Le trait est discipliné, tel le corps, il se courbe, il se brise, il s’ouvre, il enveloppe la couleur, tente de la contenir, se laisse dépasser puis fini par céder ; la couleur, elle, est comme l’ esprit, plus légère, si elle se laisse d’abord encerclée, enfermée, isolée, très vite elle s’échappe, se répand au-delà des limites, elle se mêle se démêle, explore, visite, elle transcende le trait ; la forme n’est plus forme mais juste l’idée de la forme, son essence .Le trait et la couleur se fondent dans l’unité du mouvement dans l’espace.
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